INRI
1.Le suaire
2.La liste rouge
3.Le tombeau d'Orient
4.Résurrection
--Flashback--
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En janvier 1108, le pape Pascal prétexta d'un vague séminaire avec l'évêque de Reims pour se rendre secrètement dans un petit monastère reculé de Champagne... Il devait y retrouver « le tueur à la hache », qui traquait les cinq chevaliers revenus de Jérusalem avec le secret de Jésus : Les Saints Signes. Cinq symboles tracés de la main même du Christ sur le suaire de son frère Thomas.
La guerre contre Hugues de Payns et ses quatre compagnons, héritiers de la Loge Première, avait en effet commencé en Terre sainte quatre ans plus tôt dans le sang et la trahison. « L'homme à la hache » avait appris que les cinq chevaliers avaient dissimulé les Saints Signes dans une bague qu'ils portaient à leur main droite. Le tueur du pape s'était juré de leur trancher la main à tous.
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La dépouille du Christ [qui a été récupérée après l’affaire du Triangle secret] accélère la régénération de ses cellules. Les dominicains qui contrôlent médicalement le processus, au sous-sol du Vatican, tiennent cette info top secrète. Ils ont désormais acquis la conviction que le Christ était avant tout un alchimiste qui avait vaincu le mystère de l’immortalité. Son « message », sur lequel l’Eglise a assis son dogme depuis des siècles sans vraiment le comprendre, n’est ni plus ni moins que la transmission de ce savoir à l’humanité, par l’intermédiaire de son corps. Pourtant, les gardiens du sang se tiennent au courant de cette résurrection, en exerçant un chantage sur le frère Macchi, l’un des prêtres les plus impliqués dans cette incroyable aventure. 800 ans auparavant, Hugues de Payns, descendant direct de Jésus (!), fait construire un tombeau secret en foret d’Orient pour son aïeul.
--Mon avis--
Cette deuxième saison commence sur les chapeaux de roue, avec une qualité qui n’a rien à envier aux sept précédents tomes. Convard a une fois de plus fait appel aux dessinateurs Pierre Wachs et Denis Falque, pour les périodes contemporaine et médiévale (et toujours à Juillard pour la couverture). Et l’on retrouve Paul aux couleurs. Le scénario, quant à lui, est irréprochable, et s’appuie sur une documentation rigoureuse. L’histoire mêle ainsi fiction et réalités historiques : en 1104, explique Convard, «Hugues de Payns [fondateur de l’ordre des Templiers] et Hugues de Champagne, deux personnages réels, se sont véritablement rendus secrètement avec quelques compagnons à Jérusalem. Je me suis engouffré dans cette séquence historique en expliquant qu’ils se rendaient en fait sur les lieux du tombeau de Thomas.».
Alors que la première saison se déroulait en grande partie à notre époque, s’autorisant quelques flashbacks. Dans INRI, c’est totalement l’inverse, la majeure partie de l’intrigue se déroule au XIIème siècle.