Blake et Mortimer T19
19. La malédiction des trentes deniers

Dessin: René Sterne et Chantal De Spiegeleer

Voilà, c'est fait, je viens de finir de lire l'album certainement le plus attendu de l'année et c'est peu dire. Car au-delà, de l'évènement que constitue le retour de nos deux héros "so British", il y a l'histoire humaine, dramatique, autour de la création de celui-ci.
Novembre 2006, c'est le drame, René Sterne décède brutalement. Lui qui avait été choisi en 2003 par Dargaud pour reprendre les aventures de Blake et Mortimer. Il laisse à ce moment là, 29 planches qui sont déjà encrées, et il faudra tout le courage et la détermination de Chantal De Spiegeleer (aidé pour la finalisation par Etienne Schréder et François Schuiten), sa compagne et elle aussi auteur de BD (Madila), pour terminer l'album que nous avons aujourd'hui dans les mains et rendre la transition graphique parfaitement invisible.
Autant dire, qu'avant la lecture, et ce n'est pas l'hommage rendu par Jean Van Hamme et Chantal De Spiegeleer dans la préface qui dira le contraire, l'album et le travail qui lui à été apporté, mérite un respect considérable.
Et il faut dire que ce tome 1 renoue avec le style d' E.P Jacobs. On y retrouve tout ce qui à fait le succès de la série, les codes graphiques (la ligne claire bien sûr), ces grandes bulles imposantes dans lesquelles les personnages se livrent à de véritables monologues, les suspens en bas de page, ces personnages courtois (même pour les "méchants") qui ne disent jamais un mot plus haut que l'autre, et méchant toujours connu par avance ^^. Graphiquement, je trouve ça très réussi, ce premier opus à été un plaisir pour les yeux.
Jean Van Hamme au scénario n'a pas failli à la tâche non plus, en vieux brisquard qu'il ait. Lui qui avait exploré le fantastique et l'espionnage avec Ted Benoit (L'affaire Francis Blake, L'étrange rendez-vous), il s'est attaqué cette fois-ci à l'archéologie. Mortimer (Blake n'apparaît que très peu dans ce début de récit), part à la recherche d'une relique biblique qui ne doit pas tomber entre de mauvaises mains.
En bref, voilà un bel album avec lequel j'ai passé un excellent moment.


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Novembre 2006, c'est le drame, René Sterne décède brutalement. Lui qui avait été choisi en 2003 par Dargaud pour reprendre les aventures de Blake et Mortimer. Il laisse à ce moment là, 29 planches qui sont déjà encrées, et il faudra tout le courage et la détermination de Chantal De Spiegeleer (aidé pour la finalisation par Etienne Schréder et François Schuiten), sa compagne et elle aussi auteur de BD (Madila), pour terminer l'album que nous avons aujourd'hui dans les mains et rendre la transition graphique parfaitement invisible.
Autant dire, qu'avant la lecture, et ce n'est pas l'hommage rendu par Jean Van Hamme et Chantal De Spiegeleer dans la préface qui dira le contraire, l'album et le travail qui lui à été apporté, mérite un respect considérable.
Et il faut dire que ce tome 1 renoue avec le style d' E.P Jacobs. On y retrouve tout ce qui à fait le succès de la série, les codes graphiques (la ligne claire bien sûr), ces grandes bulles imposantes dans lesquelles les personnages se livrent à de véritables monologues, les suspens en bas de page, ces personnages courtois (même pour les "méchants") qui ne disent jamais un mot plus haut que l'autre, et méchant toujours connu par avance ^^. Graphiquement, je trouve ça très réussi, ce premier opus à été un plaisir pour les yeux.
Jean Van Hamme au scénario n'a pas failli à la tâche non plus, en vieux brisquard qu'il ait. Lui qui avait exploré le fantastique et l'espionnage avec Ted Benoit (L'affaire Francis Blake, L'étrange rendez-vous), il s'est attaqué cette fois-ci à l'archéologie. Mortimer (Blake n'apparaît que très peu dans ce début de récit), part à la recherche d'une relique biblique qui ne doit pas tomber entre de mauvaises mains.
En bref, voilà un bel album avec lequel j'ai passé un excellent moment.


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