Batman: The killing joke
Tout ce qui différencie un fou d'une personne saine d'esprit, c'est un mauvais jour. Le Joker, l'ennemi de Batman, en est persuadé. Il s'échappe de l'asile d'Arkham et va tout faire pour prouver au monde qu'il a raison. Mais pour ce faire, il va avoir besoin du commissaire Gordon et de sa fille Barbara.[quatrième de couverture]
Le scénario assez glauque d'Alan Moore ne repose pas sur une base très complexe, le Joker s'évade une fois de plus de l'asile d'Arkham, et veut prouver, grâce à un plan machiavélique, que Batman est aussi fous que lui, et que n'importe qui peut le devenir. Ce parallèle est très intéressant, et d'ailleurs Batman ne le contredira pas vraiment sur ce point...Effectivement, sortir la nuit en collant pour combattre le crime, c'est pas ce que l'on peut appeler un acte si normal que ça ! ^^
Et puis on ressent une sorte de respect mutuel entre Batman et le Joker...genre "les meilleurs ennemis du monde". A ce sujet, la fin est troublante, ambiguë à souhait, chacun de fera sa propre idée (n'hésitez pas à me donner votre avis ! ^^ ).
Au dessin, il y a Brian Bolland, un vrai bon dessinateur, et coloriste puisque c'est lui qui à refondu l'ancienne édition. Il n'y a rien à dire, cette version est soigné, je n'ai malheureusement jamais lu la version précédente, donc difficile de juger l'impact que peut avoir la re-colorisation sur la lecture. Bref, c'est beau, et en plus, Bolland nous offre une petit histoire en prime, quelques savoureuses esquisses et une postface qui m'a fait sourire (Brian Bolland qui détruit la préface que Tim Sale à faite pour ce même album, en tuant quelques rumeurs sur sa collaboration avec Alan Moore...lol. je vous laisse lire ça).
Encore un excellent album dans cette collection DC icons sur Batman et son ennemis de toujours, après Joker, je ne suis pas déçu par cet opus, qui nous en apprends un peu plus sur l'origine de la folie du clown de Gotham.