Chroniques BD: Animal'Z
Animal'Z
Dans ce monde dont on ne sait trop s’il est l’émanation d’une histoire parallèle ou simplement le récit de notre futur, le dérèglement climatique s’est brutalement généralisé. La catastrophe porte un nom : le Coup de Sang. Sur la planète dévastée, martyrisée, l’eau potable est soudain devenue un trésor, et la survie individuelle l’obsession de chacun. Désormais, les transports sont rares et dangereux, les communications aléatoires. Seuls quelques Eldorados très isolés, refuges protégés par leur situation géographique particulière, ont réussi à préserver un semblant d’ordre social. On ne peut les rejoindre que par la mer, immense; l’unique milieu naturel, peut-être, qui conserve quelque chance de perdurer en ces temps d’incertitude absolue…
Bienvenue dans le monde décalé d’Enki Bilal. Cette fois-ci, nous voici dans un récit d’anticipation (avenir loingtain ou pas o_O’). Le monde est ravagé, seuls quelques êtres humains réussissent à survivre grâce entre autre à des packs de compression qui permettent de passer de l’état d’humain à celui d’animal, la ville est tenue par une famille cannibale, les humains ont des Domorobot drone en forme de homard, ou d’hippocampe, etc...voilà, c’est tout ça le monde de Bilal.En ce qui concerne le dessin, on retrouve l’univers graphique de Bilal, ces teintes bleues, vertes, ces nuances de gris et ces touches de couleurs vives qui viennent renforcer l’ambiance glauque.Un album qui semble complexe au début, mais dont l’intrigue est comme un puzzle, à la fin chaque personnage y trouve sa place.
A lire absolument !!
A lire absolument !!